•  La pluie se mit à tomber ce sept novembre. Nous étions en fin de journée, les camarades me disaient au revoir et je leur lançais un simple "bye bye" avec un salut de la main. Je rentrais à pied, avec mon parapluie transparent, comme chaque jour de pluie. Je n'allais pas tout de suite à la maison. J'allais dans "mon jardin secret" comme j'aimais à l'appeler. Il y a souvent quelque chose de nouveau à voir ou à faire là bas. Par exemple, il y a trois jour tout au plus, j'y avais trouvé un joli bijou. Il y avait dessus une jolie petite pierre bleu océan et un mot disant: "Celui ou celle qui le trouvera pourra le garder". Ainsi l'avais-je encore autour du poignet ce jour là. Mes longs cheveux devant mes yeux, je capturais chaque geste de chaque chose qui passait devant moi. Impossible de résister à la tentation de tout regarder. Un petit garçon, courant sous la pluie avec une petite fille, s'amusait à sauter dans les flaques et fut sur le point de tomber et je le rattrapais de justesse. Je lui dis de faire attention et je m'en allais vers cet endroit. Je passais par une ruelle bien éclairé et j'arrivais enfin. Je me dirigeais vers la simple petite barre de sécurité présente et m'y agrippais malgré sa froideur et respirais un grand coup en fermant les yeux.

     

    -Maware megure megure yo,

    Haruka na toki yo.

    Megutte kokoro yobi kaese.

    Megutte kokoro yobi kaese.

    Tori mushi kemono

    Kusa ki hana.

    Hito no nasake wo hagukumite.

    Matsuto shikikaba,

    Ima kaeri kon...

     

     Mmh... cela fait du bien... Je me décalais de la barre. Je regardais le paysage. Tellement magnifique. Cette image était maintenant gravé dans mon cœur. Ce n'était pourtant que de la brume, de la pluie et des arbres et des maisons mouillés par celle-ci et cela aurait pu déprimer n'importe qui. Pourtant, je trouvais cela magnifique. Mon téléphone vibra et je regardais. C'était ma mère. Elle me demandait de rentrer tout de suite. C'était vrai, il paraissait qu'un homme qui s'amusait à faire peur au gens se baladait dans la ville. Il faisait peur parce qu'il demandait à tout le monde "Où est ma destinée ? Ma bienfaitrice !" Je pensais plutôt qu'il les faisait rire. Je me décidais à rentrer, ce qui me rappela une chose: j'allais bientôt avoir dix-huit ans et je ne savais toujours pas dans quelle université j'allais aller pour mes études de lettres. Je voulais aller dans une université d'art mais celle que je veux intégrer est dans le Minnesota et je ne sais pas si l'examen d'entrer est difficile. Sans le vouloir, alors que je marchais je bousculais quelqu'un. Je m'excusais gentiment et partis sans me retourner. Je ne savais pas pourquoi, mais à ce moment là, j'eu un mauvais pré-sentiment. Comme si le danger était maintenant à mes trousses. Je ne m'en préoccupais pas pour autant. Je continuais.

     

    J'espère que ça vous plaît !


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